Le triangle des Bermudes est un lieu géographique mythique devenu synonyme, dans le langage courant, de disparitions bizarres.
Le triangle des Bermudes, zone géographique également surnommé "Triangle du diable", s'étend sur 3,9 millions de Km² entre les Bermudes, Puerto Rico et la Floride.
Le terme de triangle des Bermudes a été formulé pour la première fois par un journaliste nommé Vincent Gaddis dans un article de la revue Argosy, publié en 1964. Il y faisait état de la disparition mystérieuse dans ce secteur de vaisseaux qui s’y étaient engagés et d’avions qui l’avaient survolé.
Au cours du 20ème siècle, on a enregistré près de 100 disparitions à l’intérieur du triangle des Bermudes qui est délimité par la péninsule de Floride, Puerto Rico et l’archipel des Bermudes.
Il faut signaler que des accidents se produisent également dans les zones avoisinantes.
Une exemple de disparition permet d’aboutir à une solution scientifique.
En 1961, l’Albatross, un voilier école, sombra subitement au large de la Floride emportant avec lui 6 des 19 membres d’équipage.
D’après les survivants, le voilier a été pris dans une tempête d’une incroyable violence. En soi, ce phénomène n’a rien d’extraordinaire.
Mais, ce qui l’est plus, c’est que le temps était beau ce jour là. Le voilier avançait sur une mer calme quand subitement un coup de vent violent le renversa.
Cela dura quelques minutes puis la mer redevint calme et lisse. Les marins ont surnommé ce phénomène imprévisible « le grain blanc ».
On appelle ce vent violent « rafale descendante ». C’est en fait une véritable avalanche d’air qui tombe d’un coup d’un nuage.
Le vent qui peut être supérieur à 300 km/h souffle avec une violence destructrice. Le phénomène ne dure jamais plus de quelques minutes et ressemble beaucoup au grain blanc décrit par les marins.
L’étude a abouti sur la preuve que ce phénomène se produit aussi en mer.
Sous l’effet du soleil, l’énergie thermique des eaux s’élève dans l’atmosphère et entraîne la formation de cumulo nimbus au-dessus de l’archipel des Bermudes et jusque dans le golf du Mexique.
Les plus gros de ces cumulo nimbus emmagasinent une vaste énergie thermique provenant de la mer.
On sait aujourd’hui que ce sont ces cumulo nimbus qui provoquent les rafales descendantes.
Parmi les hypothèse scientifiques, on a souvent invoqué également des perturbations magnétiques et des «flatulences océaniques», soit des émissions sous-marines de méthane qui diminuent fortement la densité de l'eau jusqu'à provoquer un naufrage
Un scenario possible :
1. Dans le plateau continental, à plus de 500 m de profondeur, à une température inférieure à 5°C, l’hydrate de méthane reste stable
2. Quand le fond des mers se fragmente sous l’effet d’un séisme par exemple, d’importantes quantités de méthane s’échappent
3. L’hydrate de méthane remonte à la surface de l’eau en bouillonnant
Un bateau peut se retrouver prisonnier de cette mer en ébullition. Il perd sa flottabilité et coule.
Quand ces importants volumes de méthane atteignent la surface de l’eau, le gaz, plus léger que l’air, monte dans l’atmosphère.
Quand le moteur de l’avion entre en contact avec le méthane, le gaz s’enflamme et l’appareil explose.
Si le mystère du triangle des Bermudes continue à fasciner, il faut admettre que toutes ces disparitions n’ont aucun rapport avec des phénomènes paranormaux ou mystérieux.
Même si aujourd’hui, la science ne peut pas tout prouver, faute de preuves tangibles (le gaz ne laisse aucune trace), les phénomènes atmosphériques que l’on commence tout juste à comprendre en sont certainement la cause.
En tout cas vous pourrez donner votre avis :)
Au plaisir de vous lire